"Que l'Eternel te bénisse et te protège ! Que l'Eternel te regarde avec bonté et qu'il te fasse grâce ! Que l'Eternel veille sur toi et t'accorde sa paix ! (Nombres 6:23-26 - Bible du Semeur)

Oh, bien sûr que je veux être béni ! Mais au fait, qu'est ce que cela signifie ? Eh bien ! Etre béni, c'est certainement ne plus souffrir, ne plus avoir de doutes, de soucis, de combats... Pas si vite ! Ecoutons un homme qui a été particulièrement béni par le Seigneur : "Trois fois j'ai été roué de coups, une fois lapidé, trois fois j'ai fait naufrage, j'ai été souvent en danger de mort, j'ai été emprisonné " (2 Corinthiens 11:23-26).

Qui pourrait cependant douter que Paul, car c'est bien de lui qu'il s'agit, a eu une vie chrétienne bénie ? Fort heureusement, la vie de l'apôtre comportait aussi des moments plus sereins . Maintenant, comprenons que la bénédiction ne réside pas dans le fait de voir toutes nos difficultés disparaître d'un coup mais plutôt dans le certitude que Dieu ne nous abandonnera jamais, qu'il tient toutes choses dans ses mains, que nous pouvons vraiment lui faire confiance, et qu'il nous gardera au dernier jour . C'est dans cette perspective-là que Paul écrit : "Dans toutes ces choses (tribulation, angoisse, persécution, faim...) nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés " (Romains 8:35-39) . Si donc nous devons passer par des épreuves, ce n'est pas parce que nous avons perdu la bénédiction .

Rejetons ces raisonnements troublants que l'ennemi injecte dans notre esprit pour déstabiliser notre foi . Etre éprouvé ne signifie pas être maudit ! Mais au sein même de nos détresses, la bénédiction de la présence de Jésus à nos côtés nous est assurée : "N'aie pas peur, je prends en main ta cause, je t'ai pris à mon service, tu m'appartiens . Quand tu franchiras les fleuves, tu ne t'y noieras pas, car moi je suis ton Dieu" (Esaïe 43:2-3).

Oui, je suis vraiment béni si avec le psalmiste je peux affirmer : "Ma chair et mon coeur peuvent se consumer : Dieu sera toujours le rocher de mon coeur et mon partage... Pour moi, m'approcher de Dieu, c'est mon bien" (Psaume 73:26 et 28).

QLSVB !

"Louez l'Eternel ! Vous ses serviteurs, louez l'Eternel ! Que l'Eternel soit loué pour tout ce qu'il est dès maintenant et toujours ! (Psaume 113:1-2 - Bible du Semeur)

Ce psaume ouvre la série (113 à 118) appelées par les Juifs "Hallel" (louanges) . On chantait des cantiques lors des grandes fêtes (comme par exemple la Pâque). Le Psaume 113 s'entonnait au début du repas, avant de faire circuler la deuxième coupe, celle de l'action de grâces . Il appelle tous les serviteurs de l'Eternel à exalter son nom glorieux, car sa majesté ne l'empêche pas de s'abaisser jusqu'aux pauvres et aux humbles.

• LA CONNAISSANCE DE SON NOM (v.1 à 3)  : "Louez son nom !...c'est-à-dire non seulement les noms qui sont les siens, mais aussi tout ce qu'il afait et dit pour se faire connaître aux hommes comme le Dieu Tout-puissant, comme le Père (Galates 4:6) .
• LA CONNAISSANCE DE SA GRANDEUR (v.4 à 6-) : Dieu est si élevé que ni la grandeur des nations, ni celle de la création ne peuvent l'égaler . Aussi s'abaisse-t-il afin de nous rencontrer (Philippiens 2:8) .
• LA CONNAISSANCE DE SA COMPASSION (v.7 à 9) : Le thème de ces versets et meme les mots, rappellent le cantique d'Anne (1 Samuel 2:1-10) . Dieu vient à nous pour raffermir ce qui est chancelant, pour rendre une part d'honneur à celui que la vie a écarté, pour restaurer la joie en répondant aux aspirations même les plus secrètes.

Connaître l'incompréhensible, miséricorde du Dieu des cieux à notre égard nous conduit à la louange .

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"Si tu crois de tout ton coeur, tu peux être baptisé . Oui, répondit le dignitaire, je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu ! " (Actes 8:37 - Bible du Semeur)

Il existe plusieurs manières d'envisager la foi, mais une seule est bonne, utile et agréable à Dieu.

Bien des personnes ressemblent à Nicodème (Jean 3:1 à 3), qui disait à Jésus : "Nous savons que tu es un docteur venu de Dieu" . On croit d'après ce que l'on sait, d'après sa formation religieuse, sa culture, son intelligence .

Mais soyons honnêtes, cette connaissance ne change rien à leur vie, à leurs problèmes, leurs soucis sont toujours aussi nombreux ! Tant de gens disent savoir que Dieu existe, mais ne voient jamais pour autant ce Dieu-là agir dans leur vie.

Et puis il y a Thomas (Jean 20:25) qui lui, veut croire d'après ce qu'il voit ! Dans un premier temps, aprèsavoir manqué la réunion du dimanche soir, il n'a rien vu ; et puis on le sait bien, Jésus va lui dire : "Parce que tu m'as vu, tu as cru . Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru" . La foi vivante ne sera jamais fondée sur ce que nos sens nous dictent . Même si nous ne voyons rien et ne ressentons rien, Dieu est tout de même à l'oeuvre aujord'hui.

Enfin, la bonne manière de croire est décrite par Philippe : "Si tu crois de tout ton coeur" . La conversion jaillit d'un coeur qui croit entièrement . Paul a écrit ceci : C'est en croyant du coeur qu'on parvient à la justice et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut" (Romains 10:10) . Ce ministre éthiopien arrive au salut, rencontre Jésus personnellement et reçoit la vie éternelle non parce qu'il a cru avec sa tête, ni attendu de voir ou de ressentir, mais parce qu'il a cru de tout son coeur.

S"il existe plusieurs façons de croire, une seule est fiable : " SI TU CROIS DE TOUT TON COEUR ! " .

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" Mais il fallait bien faire une fête et nous réjouir, puisque ton frère que voici était mort ey qu'il est revenu à la vie, puisqu'il état perdu et que nous l'avons retrouvé " (Luc 15:32 - Bible du Semeur)

Ce récit magnifiquement construit nous présente d'une manière imagée ce qu'est le parcours spirituel d'un être humain vers la chute, la déchéance et l'échec . Il est bien évident que les lignes qui suivent sont écrites pour que nous évitions ce chemin de perdition.

Les sept marches vers l'âbime et la déchéance sont :

1. Le verset 12 nous apprend que ce garçon vivait uniquement d'après ce qu'il voulait : il aimait faire ses quatre volontés et refusait totalement de se préoccuper, par exemple, de la volonté de son père : "Donne-moi !".
2. Le verset 13 suivant met l'accent sur le profit égoïste qui l'anime : il veut profiter égoïstement de sa vie : "Auant tout ramassé !".
3. Puis, dans ce même verset 13, il manifeste une ingratitude notoire : il est indifférent à la souffrance de son père : "Il partit !"...sasn doute sans se retourner.
4. Il mène une vie de plaisir ; il recherche la puissance facile . Il a soif de plaisirs nouveaux : "Il dissipa son bien en vivant dans la débauche !".

Ces quatre premières marches conduisent à trois funestes conséquences

1. Verset 14, il perd le nécessaire ; lui, tellement habitué au superflu, se retrouve privé du minimum pour vivre : "Il commença à se trouver dans le besoin !".
2. Très vite, c'est la pauvreté totale qui vient s'installer dans sa vie ; son nouveau travail consiste à "garder les pourceaux" ! Ce qui, pour un Juif, fils d'un homme riche et respecté est le comble de la déchéance.
3. Enfin, il connaît même le péril de la faim ! "Il aurait bien voulu se rassassier" (v.16) . La précieuse nourriture est réservée aux animaux, personne ne se soucie de lui . Quel terrible renversement des valeurs !

Evidemment, je souhaite de tout coeur que jamais aucun de nos lecteurs ne connaissent le même chemin, et si, par malheur, vous en étiez là, faites comme lui : décidez de revenir à la maison du père, tournez-vous vers Dieu tout è nouveau !

QLSVB !

" Il est la lumière pour éclairer les nations, il sera la gloire d'Israël ton peuple " (Luc 2:32 - Bible du Semeur)

Mon petit-fils Matthieu avait ce don de voir ce que les autres ne voyaient pas lorsqu'il était tout petit . Ainsi, lors d'un de ses séjours dans les Ardennes belges, chez des amis, jouant avec ses frères et sa soeur, il voyait régulièrement un ours, un loup ou je ne sais quoi encore ! Bien entendu, ni ours ni loup, à la rigueur un marcassin ou un écureuil !

Je pense à ce récit de la Bible (Luc 2:20-32) et je me dis que ce jour-là, ils n'ont pas été nombreux à voir autrement ce coupe humble, arrivant de la campagne dans ce haut lieu de la religion juive, sans doute impressionné comme le sont toujours les gens humbles confrontés au luxe, au pouvoir et à la puissance ! Qui a vu, qui a reconnu qu'il y avait là le Dieu éternel en la présence de ce petit enfant, l'enfant Jésus ? Ils étaient si insignifiants aux yeux des autres et pourtant... Tous ces constructeurs de mausolées, de tombeaux, qui vivaient les yeux rivés sur un passé aussi glorieux que révolu, n'ont rien vu !

Seul un vieux prédicateur, Siméon, va voir ce personne n'avait vu . Il faut dire que c'est la personne du saint-Esprit qui va lui ouvrir les yeux . C'est toujours ce que fait le Saint-Esprit : il révèle Jésus aux coeurs . Lui va voir autrement, il va reconnaître Jésus là où tous les autres ne voient que le petit d'une famille pauvre .

Puis arrive une vieille femme, Anne, elle prophétise, et le même Esprit Saint lui dévoile que cet enfant, qui n'était qu'un enfant parmi des milliers d'autres qui passaient là chaque année, était le Fils de Dieu .

Quelle vision avons-nous de ce que nous faisons ? Nous pouvons imaginer que c'est insignifiant d'élever nos enfants dans la foi, que personne ne nous remarque, mais l'avenir nous dévoilera l'importance de ce travail !

N'ayons pas de mépris pour ce que les autres considèrent comme insignifiant, parce Dieu s'y cache bien souvent .

QLSVB !