Nous ne manquons pas de zèle lorsqu'il s'agit d'accomplir quelque chose pour le Seigneur . En fait, nous sommes même souvent tenter d'agir pour le seul amour de l'action.

Or, le Seigneur ne nous demande pas de travailler pour Lui . Quand on travaille pour quelqu'un, on travaille seul . C'est pourr cela qu'il est possible de travailler pour Dieu à une foule de choses sans qu'Il s'en mêle le moins du monde . Bien sûr, nous Lui demandons de bénir ce que nous faisons . Pour toute réponse, je l'imagine souriant de toute la peine inutile que nous nous donnons. Car ce qu'il souhaite, c'est de faire de nous des co-ouvriers, que nous nous mettions à l'oeuvre avec Lui. Alors seulement notre travail n'est pas vain; alors nous ne perdons pas notre temps en activités aussi inutiles que nombreuses. Alors, nous sommes là où Il est, occupés aux tâches qu'Il accomplit et auxquelles Il nous associe .

Et son travail, c'est d'abord nous-mêmes . Nous sommes son champ, son édifice...Ce que nous sommes, ce qu'Il fait de nous... sera toujours plus important que ce que nous prétendons faire.

QLSVB !

Suivre Jésus ! N'est-ce pas le désir profond de tous ceux qui l'aiment, qui ont expérimenté son amour, accepté son invitation .

Ami chrétien, c'est certainement ce que vous voulez faire, par reconnaissance envers Celui qui a porté vos péchés en son corps sur le boix et les a effacés par son sang .

C'était aussi la pensée de l'apôtre Pierre qui, dans l'élan de son coeur, s'écriait : "Je suis prêt à aller avec toi en prison et à la mort" (Luc 22:33) . La leçon qui suivit fut dure pour Pierre, mais elle était nécessaire . Pour suivre Jésus, il devait s'identifier à Lui, accepter l'opprobre qui était la part de Christ, renoncer à son image auprès de ses proches et du monde qui l'antourait . C'était tellement dur pour Pierre qu'il nia par trois fois connaître Jésus.

Ami, frère et soeur en Christ, il y a un prix à payer pour être fidèle au Seigneur : renoncer, porter sa croix . Accepter d'être mal jugé par les siens, de passer pour fou peut-être . Mais qu'importe ? Le Seigneur n'a-t-il pas dit : "C'est bien, bon et fidèle serviteur...Tu as été fidèle...entre dans la joie de ton Maître " (Matt. 25:21) ?

QLSVB !

Un pasteur, un jour, se retrouva, en rêve, dans une vaste boutique dont le comptoir était occupé par un ange. "Que vend-on ici ?" demanda-t-il - "Nous cvndons tout ce votre ceour désire"  répondit l'ange - "Oh, alors, je voudrais la paix dans le monde, le réveil dans l'église, la fin des hainse, des maladies..." . L'ange intervint : "Un instant, je crois que vous n'avez pas bien compris? Ici, nous ne vendons pas les fruits . Nous ne vendons que les semences" .

Combien d'entre nous aimeraient recevoir de Dieu des bénédictions toutes faites . Ce n'est pas ainsi qu'Il agit . Il communique Sa vie, génératrice de paix, d'amour, de douceur, de justice...mais c'est une graine qu'il faut arroser . Il faut laisser le divin jardiner émonder, relever les branches, couper les "stolons" superflus . En un mot, il faut accepter Sa discipline . De plus, la même semence qu'il faut soigner en nous doit être semée autour de nous : paroles, attitudes, exemple, tout en notre manière d'être doit devenir semence d'amour, de paix, de joie..., car le fruit de l'Esprit ne nous est pas proposé pour notre seul bénéfice personnel .

QLSVB !

Ce texte semble contredire les affirmations de l'Ecriture quant à la certitude pour le croyant de la possession du salut dès à présent . Il n'en est rien .

Le salut tel que nous le possédons ici-bas délivre - et c'est déjà extraordinaire - de la puissance du péché grâce à l'aspersion permanente du sang de Christ et de l'action du Saint-Esprit dans nos vies . Cependant, "aussi longtemps que nous sommes dans cette tente (corps) nous gémissons, désirant revêtir notre domaine céleste, et du moins, nous sommes trouvés vêtus et non pas nus" (2 Cor.5:2-3) . Telle est l'espérance à laquelle se rapporte notre texte, "une espérance qui ne trompe pas " (Rom.5:5) . Elle parachèvera l'oeuvre de notre salut . Alors, nous serons délivrés de la présence même du péché.

L'apôtre Jean exprime tout cela magnifiquement, en ces termes : Bien-aimés,  nous sommes maintenant enfants de Dieu et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté, mais nous savons que, lordque cela sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu'Il est " (1 Jean 3:2).

"Seigneur Jésus, viens bientôt" .

QLSVB !

Il convient d'abord de rejeter avec force l'idée que ce texte suggère qu'il faudrait pour obtenir le salut de Dieu ajouter quelque chose à Son oeuvre, comme si "mort dans ses fautes et dans ses péchés", l'homme en avait la capacité.

Est-il besoin de rappeler Ephésiens 2 : "Vous êtes sauvés par la grâce, au moyen de la foi...Cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu . Ce n'est pas par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie . Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ"...?

Ephésiens 2:19, affirme que nous avons été créés en Jésus-Christ, non à cause des bonnes oeuvres que nous avons faites, mais "Pour de bonnes oeuvres que Dieu a préparées d'avance afin que nous les pratiquions" . Ces oeuvres ne conditionnent pas le salut . Elles témoignent de la réalité, de l'authenticité de notre foi . Le salut est à la fois, un point de départ (la conversion à Dieu), un cheminement (la sanctification) et un but.

C'est dans le cheminement que nous sommes appelés à "travailler à notre salut avec crainte et tremblement".

QLSVB !