Jésus est en route pour Jérusalem. Torture, mort l'y attendent . Rejeté par les Samaritains, incompris des disciples.

Il refuse le découragement et poursuit son chemin, déterminé d'avancer, d'aller jusqu'au bout . Trois hommes veulent se joindre à lui . Il refuse : inaptes ! Feu de paille pour le premier . Erreur de priorités pour les deux autres.

Les trois disent "Seigneur ": Roi dont le suis le serviteur . Les trois hommes ont une fausse notion de la seigneurie du Christ, de ses implications pratiques sur la vie personnelle. Suivre Jésus jusqu'au bout, supporter renoncements, moqueries, oser se démarquer des semblables, préférer mourir plutôt que de Le trahir, voilà qui demande une force de caractère peu commune, une volonté de fer, une poigne d'acier, un regard droit devant.

A  quoi ressemble le sillon que tracent mes pas ? Zig-zag ? Courbe ? Spirale ? Montagnes russes ? Dents de scie ? Qu'est le champ de ma vie ? Beaucoup d'ivraie, peu de blé ? Plus de chardons que d'orge ?

Que ferai-je ? Me lamanter ?...Ou prier ?

QLSVB !

Pourquoi la joie dans l'épreuve, malgré l'impossibilité apparente, est-elle possible à ceux qui se sont donnés à Dieu ?

Nous avons l'assurance que Dieu, par sa grâce, nous a changés, ou régénérés par la mort de Jésus-Christ. Il n'est pas resté mort, mais il est ressuscité . En acceptant cela, nous ne sommes plus désespérés, ni sans but dans la vie . Nous pouvons être convaincus de notre héritage spirituel qui nous est réservé dans les cieux, jusqu'au jour du retour du Christ.

Nous pouvons argumenter et dire : " Comment cela me touche-t-il maintenant dans mes difficultés de chaque jour ?" C'est que Dieu, par sa puissance, nous garde dans la foi .

Pour que cette foi soit renforcée ou épurée, il nous est nécessaire de passer par ces moments difficiles . Dieu nous rend capables de les surmonter .

En obtenant la victoire, notre foi sera affermie et nous pourrons louer Dieu, avoir la joie et vivre une vie à la gloire de Dieu .

Ce salut, contenu de l'espérance chrétienne, n'est pas une décision soudaine de Dieu, mais conforme à sa volonté éternelle . Nous devons nous en réjouir !

QLSVB !

A première vue, l'existence de "fils du malin",  comme celle du levain, nous porterait à accuser Dieu d'injustice, ou, en tous cas, à nous poser de douloureuses questions . Mais, nous ne sommes pas Dieu . Lui seul éprouve ses créatures de manière  leur montrer leur immense besoin de Lui . C'est seulement alors qu'un changement radical peut intervenir.

En effet, personne n'est bon ou juste de nature . Mais celui qui veut s'humilier et marcher avec le Christ sera éprouvé dans sa décision . Le Seigneur (non le diable) mettra autour de lui tout ce qu'il faut pour qu'il fasse des progrès dans la foi et la sainteté . Il y a aura toujours du levain ou des fils du malin pour provoquer celui qui est devenu chrétien à devenir toujours plus semblable à Christ.

Le courage que Dieu donne au racheté est allié à la plus grande douceur . Si son témoignage aide ceux qui l'entourent à prendre position, il ne l'autorise pas à condamner les rebelles mais plutôt à leur montrer une patience encore plus grande . La méchanceté ne me sera jamais une excuse pour devenir méchant à mon tour (Rom. 14:12).

QLSVB !

Au bord d'une route très fréquentée, ce panneau : "frites et boissons, table à langer". Pas bête du tout d'avoir pensé à ce problème-là ! Il fallait y pense en effet.

Bien entendu, cela nous fait réfléchir : on peut tout prévoir et langer toujours notre progéniture ; mais si cela joue beaucoup, parfos cela joue beaucop moins, les inévitables héritages caractériels ayant la puissance que l'on sait.

C'est dire combien il nous faut demander à Dieu de visiter nos enfants, de leur faire connaître la Nouvelle Naissance, quand Il le veut et comme Il le veut.

Tôt ou tard, Il répondra.

QLSVB !

Chacun doit en convenir : éduquer les enfants aujourd'hui, ce n'est pas de tout repos . Raison de plus pour considérer attentivement les quatre propositions pratiques de l'apôtre :

" -N'irriter pas - élevez-les - en les corrigeant - instruisez les enfants-"

Il faut toute la sagesse et toute la patience que peut nous donner le Seigneur pour ne pas irriter sans cesse, savoir quand il est temps de dire et de se taire, de réagir ou d'attendre un moment plus favorable . Quant à la correction, pourquoi s'imaginer qu'elle pourrait forcément les inférioriser et les culpabiliser, sans résultats positifs ? Il est encore de bonnes fessées qui valent mieux qu'un long discours ! Encore faut-il que la dite fessée ne soit pas la soupape de notre nervosité, de nos propres problèmes .

Oui nous avons besoin chaque jour d'un véritable amour, bâti avec la patience et la sagesse du Père céleste.

QLSVB !