La dimintuion vertigineuse des âges des patriarches est une preuve supplémentaire, s'il en fallait, des conséquences néfastes du péché .Son salaire en effet n'est pas seulement la mort mais la corruption : les progrès médicaux actuels ont ralenti mais non stoppé les effets de cette loi universelle.

Une autre manifestation que "les pensées de l'homme sont mauvaises dès sa jeunesse" est la recherche de l'unité mondiale . Il s'agit non seulement de se passer de Dieu mais encore de massifier l'individu .

La richesse de la diversité de chacun est ainsi sacrifiée à une pensée, poilitique ou religieuse, en opposition flagrante avec l'ordre divin . A Babel, l'Eternel répand le "don des langues" pour empêcher cette hégémonie universelle .

Il n'a pas changé d'avis à partir de la Pentecôte ! Tous les mouvements qui cherchent l'unité à tous prix sont obligés de fermer la Bible et d'écraser la personnalité en inventant de nouvelles normes, comme celle du péché contre l'unité, par exemple.

Admirons et respectons le Dieu de la Parole Vivante, sagesse infiniment variée.

QLSVB !

Le sacerdoce des croyants est en premier lieu le culte de louange et d'adoration dû à notre Dieu . "Dieu cherche des adorateurs qui l'adorent en Esprit et en vérité" . Comme le dit un cantique, c'est là le service par excellence : " Le service pour le Maître, le service le plus doux, est bien l'heure où je puis être à Ses pieds à deux genoux", rappelant ainsi l'attitude de Marie de Bethanie, dans la contemplation et l'écoute de son Sauveur.

Ce sacerdoce implique, en effet, un sacrifice primordial, celui de soi-même en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui est de notre part un culte raisonnable (Romains 12:1) . Les chrétiens de la Macédoine l'avaient bien compris, eux dont il est dit : "Ils se sont d'abord donnés eux-mêmes au Seigneur" . Sans ce don complet, il n'y a pas de vrai culte .

Le culte en vérité, c'est cela ou rien du tout . Et puis, le vrai culte comporte un autre sacrifice . "Par Jésus, offrons à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit des lèvres qui confessent son nom" (Hébreux 13:15) . Ce fruit des lèvres ne peut procéder que du sacrifice de son corps, d'un coeur vraiment sanctifié plein de la grâce de Dieu et du Seigneur Jésus.

QLSVB !

Quel regard que celui que Dieu dirigea sur Gédéon ! Ce regard changea ses découragements en une sainte bravoure. Si le regard sur le Seigneur nous sauve, que sera son regard sur nous ? Seigneur regarde-nous en ce jour et fortifie-nous pour nos devoirs et pour nos luttes.

Et quelle parole que celle adressée par l'Eternel à Gédéon : "VA" . Il n'a pas hésité. Il aurait pu répliquer : "Quoi, aller dans ma faiblesse '".Mais Dieu coupe court à cette objection en ajoutant : Va avec cette force que tu as ".

Il avait vu une force en Gédéon, et celui-ci n'avait qu'à la mettre en oeuvre en sauvant Israël de la main des Madianites . Il se peut que le Seigneur veuiile faire, par notre moyen, plus que nous n'avons jamais rêvé. S'Il nous a regardé, Il nous a rendu fort. Par la foi, nous exercerons le pouvoir qu'Il nous a confié . Il ne nous a pas dit : "Reste inactif avec la force que tu as". Loin de là, Il nous dit : "VA" parce qu'Il nous fortifie.

Et la question qu'il pose à Gédéon, Il nous la propose aussi ; "Ne t'ai-je pas envoyé ?". Oui, Seigneur tu nous as envoyé, et nous allons avec ta force . A ton commandement, nous nous mettons en route, et en marchant, nous avons l'assurance que tu vaincras par nous .

QLSVB i

La faim ! Actualité terrible sur laquelle se penchent savants et sociologues du monde entier.

Dans notre passage il s'agit de la faim, certes, mais dont les causes sont bien différentes ! La foule, affamée des paroles de Dieu, avide de l'enseignement de Jésus, oublie carrément depuis trois jours, les besoins physiques élémentaires !

La faim spirituelle relègue au second plan la nécessité corporelle . Soucieux du salut de leur âme, Jésus n'oublie pourtant pas leur santé organique . Les disciples ? Présents . Et pourtant absents ! Inaccesibles. Inconscients des besoins urgents du moment . Subjugués par les évènements : le sourd-muet, la fille de JaÎrus . Débordés. Fatigués . Soudain : "trois jours. Rien à manger ". Consternation . Voire irritation ! Hochements de tête . Gestes impuissants : "Comment veux-tu..."

"Combien avez-vous de pain ? ". "Atterrissez, quoi !" . "Sept !" . Enfins branchés ! Pas de reproche, mais but acquis : rappelez-vous les cinq pains, deux poissons qui rassassièrent les cinq mille...

Père, pardonne mes "comment", mes oublis !

QLSVB !

Quel bien précieux que la liberté ! Rien ne remplace la liberté . Mais où la trouver ? Dans la croix, dans l'Esprit du Seigneur, dans un coeur renouvelé par la foi . En Christ, en effet, plus de crainte servile : je vais au Père avec la liberté d'un enfant, sans gêne, sans entrave, à toute heure du jour ou de la nuit, sans me faire annoncer, me sachant pardonné, attendu . Par Christ, ma liberté est complète, absolue .

Même liberté à l'égard des hommes . Comme chrétien, je ne crains personne ; je ne me laisse enchaîner par personne . Sur mon chemin, je renverse obstacles et préjugés . Me conformant aux conseils de l'apôtre, j'examine toutes choses et ne garde que ce qui est bon pour être agréable au Seigneur (1 Thessaloniciens 5:21 et Ephésiens 5:10).

Usons donc de cette liberté non pour nous enliser dans le marais du libertinage ou de la licence, mais pour gagner encore et toujours les hautes cimes de la foi, de l'espérance et de l'amour.

QLSVB !