Le baptême n'est jamais présenté dans la Bible comme une condition indispensable au salut . Mais par le baptême, Dieu  désire que nous engagions notre responsabilité de' chrétien, né de nouveau,régénéré. C'est un témoignage, une prédication, l'illustration d'une expérience spirituelle vécue, personnelle et intérieure, la fin d'une vie, le début d'une vie nouvelle.

Il y a d'abord l'immersion qui représente l'engloutissement de l'ancienne vie, un ensevelissement, une inhumation . Pas de condoléance, pas de regret ! Puis, l'émersion : un départ, une naissance, une inauguration, l'engagement dans l'armée de rachetés de l'Eternel et "d'une bonne conscience envers Dieu" (1 Pierre 3:21).

Le baptême n'est pas une étape dans le cours de la vie chrétienne ou l'aboutissement d'une certaine (ou incertaine) sancification . Si pour demander le baptême, vous attendez d'être parfait, ou au moins un "très bon" chrétien, vous risquez d'attendre longtemps . Mais si, avec cette optique, vous le faites, ne m'invitez pas ! Je n'y assisterai pas : j'aurais trop honte de ma médiocrié .

QLSVB !

Quel tableau magnifique et enviable pour l'Eglise de Jésus-Christ ! Ne désirons-nous pas que la gloire de l'Eternel remplisse l'Eglise ? C'est le dessein même de Dieu, et l'Eglise est priviliégée par rapport au temple de Salomon . Celui-ci n'était que pierre sur pierre . L'Eglise est le fruit spirituel de la victoire de Jésus-Christ  sur le péché ; elle est devenue le corps même de Jésus, l'habitation du Saint-Esprit.

Une nuée emplissait le temple au point que les sacrificateurs ne purent rester pour faire le service . Les hommes eux-mêmes ne pouvaient plus agir . Dieu le pouvait . Belle leçon pour nous ! Quand Dieu seu a toutela place dans l'Eglise, les hommes dont Il se sert ne peuvent plus prétendre à une utilité ou à une efficacité quelconques par eux-mêmes. Ils se retirent, ôtent leurs capacités pour laisser Dieu manifester sa gloire par l'oeuvre du Saint-Esprit dans et par l'Egise.

QLSVB !

Par ce geste, le prophète Achija annonce la division du peuple de Dieu en deux royaumes . C'est la conséquence tant des désobéissances du roi Salomon que du peuple lui-même . Ces deux royaumes n'en demeurent pas moins le peuple de Dieu qu'il n'a pas renié jusqu'à aujourd'hui, malgré ses épreuves et sa dispersion .

N'en va-t-il pas de même de l'Eglise, le peuple que Dieu s'est créé en Jésus-Christ ? A cause des infidélités des chrétiens, cette robe de l'Eglise semble déchirée en de nombreuses organisations écclésiastiques qui se réclame de Lui . Malgré cela, le Seigneur ne les rejette pas . Par son Esprit, il travaille pour préparer au milieu d'elles son Eglise "afin de la faire paraître devant Lui sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable " (Ephésiens 5:27).

Nous n'avons donc pas à nous rassurer parce que nous appartenons à telle église, mais à voir où nous en sommes avec Jésus-Christ et si nous sommes ses témoins . Demandons-lui d'être renouvelés dans son Saint-Esprit.

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Le sacerdoce des croyants est en premier lieu le culte de louange et d'adoration dû à notre Dieu . "Dieu cherche des adorateurs qui l'adorent en Esprit et en vérité" . Comme le dit un cantique, c'est là le service par excellence : " Le service pour le Maître, le service le plus doux, est bien l'heure où je puis être à Ses pieds à deux genoux", rappelant ainsi l'attitude de Marie de Bethanie, dans la contemplation et l'écoute de son Sauveur.

Ce sacerdoce implique, en effet, un sacrifice primordial, celui de soi-même en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui est de notre part un culte raisonnable (Romains 12:1) . Les chrétiens de la Macédoine l'avaient bien compris, eux dont il est dit : "Ils se sont d'abord donnés eux-mêmes au Seigneur" . Sans ce don complet, il n'y a pas de vrai culte .

Le culte en vérité, c'est cela ou rien du tout . Et puis, le vrai culte comporte un autre sacrifice . "Par Jésus, offrons à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit des lèvres qui confessent son nom" (Hébreux 13:15) . Ce fruit des lèvres ne peut procéder que du sacrifice de son corps, d'un coeur vraiment sanctifié plein de la grâce de Dieu et du Seigneur Jésus.

QLSVB !

Plusieurs raisons empêchent de reconnaître la présence de Jésus voulant faire route avec nous : un manque de connaissance des Ecritures, un manque de prière ou de foi (comme les disciples d'Emmaüs), un intérêt exclusif porté aux choses de ce monde.

Dans ce domaine, l'obstacle le plus sérieux est sans doute celui-ci : Il ne manque pas de gens qui suivent notre Seigneur jusqu'à mi-chemin, mais ne font jamais avec lui l'autre moitié de la route, où on Lui remet sans réserve la conduite de sa vie . Voilà le grand obstacle qui fait rater le plus positif de la vie chrétienne . Car cette seconde partie du voyage est justement la plus édifiante . Pouvons-nous dire sans réserve au Seigneur :