La prise de la Bastille en 1789, symbole de toutes les oppressions, fut saluée comme une grande victoire . Au travers les siècles, bien des Bastilles se sont élevées : Bastilles de l'oppression, de l'esclavage ; mais celle qui asservit le plus, c'est celle du péché . Aucun peuple au monde ne pouvait renverser cette forteresse des ténèbres, élevée et gardée par Satan lui-même.

Jésus-Christ, avec la seule arme de l'amour, l'a renversée il y a 2000  ans . Non pas avec n'importe quel amour, mais avec le vrai, qui va jusqu'au don total, jusqu'au sacrifice suprême del a croix . Il est le grand vainqueur.

Si les ténèbres furent épaisses le Vendredi saint, la lumière fut d'autant plus vive le dimanche de Pâque . Elle brille toujours pour qui sait la voir et veut la suivre .

L'ennemi vaincu essaiera de rebâtir en nous et autour de nous de nouvelles Bastilles : celles de la peur, du doute, du découragement ... Ne le laissons pas faire . Ces Bastilles n'existent que dans notre imagination . Soufflons dessus le souffle puissant de la foi, alors comme des châteaux de cartes, elles s'écrouleront .

QLSVB !

Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les sages ; les choses faibles pour confondre les fortes ; les choses viles, celles que l'on méprise, pour réduire au néant celles qui sont.

L'homme dont parle Luc dans Luc 8:26 à 39 était un irrécupérable pour ses concitoyens, un dangereux individu craint et méprisé . Impossible d'espérer pour lui . Impossible aux hommes mais, rien n'est impossible à Dieu . Alléluia !

Vernez à moi vous tous qui êtes fatigués et accablés, vous qui êtes déprimés parce que vous ployez sous un fardeau trop lourd, et je vous donnerai du repos . Acceptez de vous laisser diriger par moi, mettez-vous à mon école, car de tout mon coeur je suis doux et humble, ainsi votre vie trouvera son épanouissement dans le repos (Matth.11:28-30).

Rien n'est jamais trop complexe, ni désespéré pour Celui qui tient notre destinée dans ses mains . Acceptons de nous laisser diriger en toutes circonstances par Jésus-Chrit, nous mettant à son école . Il fera des merveilles, n'a-t-il pas fait d'un irrécupérable, son serviteur, son missionnaire ?

QLSVB !

Notre monde vit aujourd'hui dans la violence . Radio, télévision ou journaux parlent de guerres, de meurtres . Le monde est dans l'angoisse . Des mouvements pour la paix naissent un peu partout . On cherche la paix par tous les moyens, mais la violence est toujours présente.

En tant qu'habitants de ce monde nous en subissons les conséquences . Mais, heureusement pour nous, la peur n'est que passagère, car nous avons en nous quelque chose que le monde cherche et qu'il n'arrive pas à trouver ou qu'il refuse : la paix de Dieu . Une paix qui est différente de celle que le monde peut nous procurer . Un chrétien emprisonné à cause de sa foi, écrivait à sa famille : "Réjouissez-vous" . N''est-ce pas extraordinaire ? Etre en prison et savoir encore dire : réjouissez-vous.

Mais nous, en ce moment, pouvons-nous être vraiment en paix ? Avons-nous cette joie ? Peut-être l'angoisse nous étreint-elle et n'arrivons-nous pas à la surmonter ? Pensons à cette parole de notre Seigneur : "Je vous donne ma paix... que votre coeur ne se trouble point, et ne s'alarme point".

Confions-nous en Lui .

QLSVB !

Dans une fable bien connue, La Fontaine écrit : " Le Fabricateur souverain nous créa besanciers tous de la même manière....Il fit pour nos défauts la poche de derrière et celle de devant pour les défauts d'autrui".

C'est à cause de cette disposition que, même quand une poutre est dans notre oeil, nous remarquons la paille qui est dans l'oeil du voisin . Nos défauts étant dans la poche de derrière, nous les voyons comme des fétus de paille . Tandis que de la paille des défauts d'autrui rangés dans la poche de devant nous faisons, par notre regard continuel, une poutre.

Mais dès que l'on rencontre le Christ, une révolution s'opère en nous : la besace reste, mais les poches sont déplacées . Dans celle de derrière, désormais, les défauts des autres : aussi, plus de soupçons, de grossissement des fautes, mais le pardon, l'indulgence et le support . Dans celle de devant, là, bien en vue, les nôtres.

Alors nous nous voyons tels que nous sommes : faibles, misérables, pécheurs, ce qui nous conduit au refuge de la miséricorde d'En-Haut mabifestée en Christ .

QLSVB !

L'Avènement ! Autre raison de vivre dans la sainteté . Mais il tarde, disaient déjà les moqueurs au temps de l'apôtre . N'est-ce pas troublant ? Plus de deux mille après, Il n'est pas toujours venu . Le monde en profite pour nous envahir et nous distraire de l'essentiel . Aussi courons-nous un triple danger : nous décourager, nous endormir, spiritualiser l'enseignement et confondre l'avènement avec la mort. 

Les moqueurs s'en donnent à coeur joie . Mais c'est en vain qu'ils veulent oublier que les anges ont été jugés, que Sodome a péri et que la terre fut détruite par le déluge . De plus,  l'avènement est jugement autant que promesse . Dieu patiente pour ceux-mêmes qui se moquent .

Reste-t-il quelque doute ? Laissons-nous instruire par les mots . Pierre écrit : "Les éléments embrasés seront libérés " (du grec "luö'' utilisé trois fois). La meilleure traduction, aujourd'hui, serait "désintégrer".

Quel avertissement pour qui ne saisirait pas la chance de Sa patience !

QLSVB !