Mettons-nous à la place de Marie . Combien grande a dû être sa peine en entendant Judas et les disciples (Matthieu 26:8) ! Plus l'amour est grand, plus la peine est grande . Le Seigneur s'est associé à la souffrance de Marie . Il semble dire : "Pourquoi me faites-vous de la peine en en faisant à cette femme" .

Si les hommes ont des "pourquoi" qu'ils adressent à Dieu;, Dieu ausssi en a, et de nombreux qu'Il adresse aux hommes . "Pourquoi ne pas m'être reconnaissnats comme Marie ? Quelles sont vos raisons ? Mon soleil n'éclaire-t-il pas toute la terre ? Mon amour n'englobe-t-il pas toute l'humanité ?"  L'oeuvre expiatore de Jésus, n'est-elle pas pas parfaite et offerte à tous, sans exception, en réponse à la foi en Lui ? Dans le récit évangélique, la question de Jésus est sans réponse . En fait, les hommes n'ont pas de réponse pour justifier le refus du si grand salut de Dieu.

Sauvés par Jésus-Christ, nous apprenons, à son école, à ne plus faire de peine à Dieu et à notre prochain, mais à vivre une vie remplie d'amour, que dépeint 1 Corinthiens 13:1-7 .

QLSVB !

Il convient d'abord de rejeter avec force l'idée que ce texte suggère qu'il faudrait pour obtenir le salut de Dieu ajouter quelque chose à Son oeuvre, comme si "mort dans ses fautes et dans ses péchés", l'homme en avait la capacité.

Est-il besoin de rappeler Ephésiens 2 : "Vous êtes sauvés par la grâce, au moyen de la foi...Cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu . Ce n'est pas par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie . Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ"...?

Ephésiens 2:19, affirme que nous avons été créés en Jésus-Christ, non à cause des bonnes oeuvres que nous avons faites, mais "Pour de bonnes oeuvres que Dieu a préparées d'avance afin que nous les pratiquions" . Ces oeuvres ne conditionnent pas le salut . Elles témoignent de la réalité, de l'authenticité de notre foi . Le salut est à la fois, un point de départ (la conversion à Dieu), un cheminement (la sanctification) et un but.

C'est dans le cheminement que nous sommes appelés à "travailler à notre salut avec crainte et tremblement".

QLSVB !

A première vue, l'existence de "fils du malin",  comme celle du levain, nous porterait à accuser Dieu d'injustice, ou, en tous cas, à nous poser de douloureuses questions . Mais, nous ne sommes pas Dieu . Lui seul éprouve ses créatures de manière  leur montrer leur immense besoin de Lui . C'est seulement alors qu'un changement radical peut intervenir.

En effet, personne n'est bon ou juste de nature . Mais celui qui veut s'humilier et marcher avec le Christ sera éprouvé dans sa décision . Le Seigneur (non le diable) mettra autour de lui tout ce qu'il faut pour qu'il fasse des progrès dans la foi et la sainteté . Il y a aura toujours du levain ou des fils du malin pour provoquer celui qui est devenu chrétien à devenir toujours plus semblable à Christ.

Le courage que Dieu donne au racheté est allié à la plus grande douceur . Si son témoignage aide ceux qui l'entourent à prendre position, il ne l'autorise pas à condamner les rebelles mais plutôt à leur montrer une patience encore plus grande . La méchanceté ne me sera jamais une excuse pour devenir méchant à mon tour (Rom. 14:12).

QLSVB !

Une certaine conception -ou plutôt incompréhension- des promesses bibliques affirme que Dieu pourvoit aux besoins de ses fidèles . D'après certains, tout doit nous tomber du ciel en réponse à la prière fervente . On pense au domaine spirituel, bine sûr, mais quelques-uns y incluent aussi le matériel.

Ruth vient vient nous donner un bel exemple à ce sujet . Sa foi et sa piété furent acommpagnées d'action ; elle fit son possible . Elle aurait pu rester chez elle en priant Dieu de pourvoir à ses bsoins comme à ceux de Naomi . Or, elle est sortie glaner afin qu'elles aient à manger.

Il ne s'agit pas là d'un activisme incrédule où le croyant s'acharne comme si Dieu n'existait pas . Au contraire, il est question d'obéir à l'instruction biblique : "Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus" (2 Thess. 3:10) .

Les promesses divines écartent nos craintes pour que, en tant que croyants, nous nous confions en Dieu . Elles n'excusent pas la paresse ! Même dans l'exemple des oiseaus du ciel, c'est Dieu qui pourvoit à leur nourriture, mais les oiseux eux-mêmes sont bien obligés de la ramener.

QLSVB !

Jésus a toujours parlé d'une manière simple et compréhensible pour chacun . Voyez ses paraboles . La manière dont il se présente dans l'évangile de Jean ne l'est pas moins .

Pensez à tous les "Je suis" : le pain de vie, le bon berger, la lumière du monde, la résurrection et la vie...Cela n'empêche pas qu'il y ait constamment malentendu entre Jésus et ses auditeurs . Il utilise des images concrètes de la vie de tous les jours pour nous introduire dans une autre réalité, spirituelle et éternelle.

Ainsi, lorsqu'il dit : "Je suis le pain qui est descendu du ciel", les Juifs murmurent et disent :" Comment est-ce possible puisque nous connaissons son père et sa mère ?" . De même lorsqu'il dit que celui qui mange sa chair et qui boit son sang a la vie éternelle, Jésus parle selon l'Esprit, les Juifs comprennent selon leur logique charnelle . N'est-ce pas aussi souvent notre cas ?

Seigneur, accorde-nous ton Esprit pour que nous recevions et comprenions ta parole . Et apprends-nous à parler selon l'Esprit qui dépasse notre logique et notre matérialisme .

QLSVB !