N'est-ce pas un reproche que l'on pourrait faire à la majorité des chrétiens d'aujourd'hui, tout spécialement à ceux qui ont eu le privilège de naître dans une famille chrétienne et d'être bercés dès leur enfance par le chant des cantiques et le "ronron" rassurant et parfois...soporifique des réunions ?

Habitués à entendre et à parler le "patois de Canaan" ne sont-ils pas comme le peuple du temps d'Ezechiel, que les paroles rudes du prophète ne troublaient même plus, de telle sorte que l'Eternel lui dit : Te voilà pour eux comme une aimable chanson : musique agréable et belle mélodie".

Frères et soeurs, combien nous avons à prendre garde que la Parole de Dieu ne soit pas sans effet sur nous ! Que les déclarations de l'apôtre Jacques nous sondent : "Mettez la parole en pratique, et ne vous bornez pas à l'écouter...Car, si quelqu'un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel et qui, après l'avoir regardé, s'en va et oublie aussitôt quel il était" (Jacques 21:22-23) .

OUI, METTONS LA PAROLE EN PRATIQUE 8

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Au cours d'une rencontre où nous devions définir nos activités et en quelque sorte préciser notre combat, un pasteur se plaignait amèrement de ses paroissiens qui n'avançaient pas et lui donnaient beaucoup de fil à retordre . Un de ses collègues l'interpella toutà coup : "Ecoute, mon frère, lui dit-il,  j'ai deux choses à te dire : la première, c'est que tes paroissiens ne sont certainement pas des saints, mais s'il en étaient ils n'auraient pas besoin de toi . La deuxième c'est que 'jai appris beaucoup de choses, lorsque j'ai compris que nous n'avions pas à lutter contre la chair et le sang, c'est-à-dire contre les hommes, mais contre les puissances des ténèbres" .

Et il poursuivit : "Et cela je l'ai appris dans le Réveil . Depuis je ne me dresse plus contre mes paroissiens, ni contre quiconque, mais contre ces puissances-là qui souvent les dominent ".

Et il conclut : Mes armes son le bouclier de la Foi, l'épée de l'Esprit et la prière . Cela me permet d'aimer le pécheur tout en haïssant le péché" .

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Quel regard que celui que Dieu dirigea sur Gédéon ! Ce regard changea ses découragements en une sainte bravoure. Si le regard sur le Seigneur nous sauve, que sera son regard sur nous ? Seigneur regarde-nous en ce jour et fortifie-nous pour nos devoirs et pour nos luttes.

Et quelle parole que celle adressée par l'Eternel à Gédéon : "VA" . Il n'a pas hésité. Il aurait pu répliquer : "Quoi, aller dans ma faiblesse '".Mais Dieu coupe court à cette objection en ajoutant : Va avec cette force que tu as ".

Il avait vu une force en Gédéon, et celui-ci n'avait qu'à la mettre en oeuvre en sauvant Israël de la main des Madianites . Il se peut que le Seigneur veuiile faire, par notre moyen, plus que nous n'avons jamais rêvé. S'Il nous a regardé, Il nous a rendu fort. Par la foi, nous exercerons le pouvoir qu'Il nous a confié . Il ne nous a pas dit : "Reste inactif avec la force que tu as". Loin de là, Il nous dit : "VA" parce qu'Il nous fortifie.

Et la question qu'il pose à Gédéon, Il nous la propose aussi ; "Ne t'ai-je pas envoyé ?". Oui, Seigneur tu nous as envoyé, et nous allons avec ta force . A ton commandement, nous nous mettons en route, et en marchant, nous avons l'assurance que tu vaincras par nous .

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Ce jour-là, Pierre et André son frère sont à la pêche. Pêche de jour, pêche à "l'épervier". La technique consiste à jeter les filets sur les bancs de poissons repérés dans l'eau limpide (on ne parlait pas encore de pollution ) . Ce même jour, Jacques et Jean réparent les filets . Ces quatre hommes sont appelés le même jour par Jésus pour une même mission : être pêcheurs d'hommes . Les quatre hommes, deux par deux, s'étaient relayés pour la pêche, ce travail qui ne finit jamais puisque c'est jour et nuit qu'il faut être à l'ouvrage . Et voilà que cette remarque fait jaillir une nouvelle lumière pour nous.

Dans le travail auquel Dieu nous invite, il en va de même : jour et nuit, il faut annoncer le message, mais tout le monde n'est pas sur la brêche constamment . Il faut savoir se relayer . Il faut que certains pêchent pendant que d'autres réparent les filets . Bien sûr, il y a urgence dans notre mission mais jamais Dieu ne parle de précipitation "nécessaire" . Sachons donc mesurer nos efforts, tenir notre place et quitter cette même place pour que d'autres viennent, avec des filets neufs et des forces nouvelles.

Notre mission gagnera en efficacité et nous serons comblés par une pêche qu'il faudra qualifier de "miraculeuse".

QLSVB !