S'occuper d'un feu de cheminée est non seulement agréable, mais instructif. J'y vois de nombreuses illustrations de la vie chrétienne, surtout communautaire .

Par exemple, l'ordonnancement des morceaux de bois se trouve quelque peu dérangé, lorsque les flammes ont commencé à les ronger. Plusieurs d'entr'eux, déséquilibrés, basculent à l'écart .Si je ne les remets pas tout de suite au centre du foyer, leurs flammes déclinent, s'éteignent et...ça fume.

Comme souvent, ces morceaux se trouvent à la limite, et même en dehors de la hotte, la fumée se répand dans la pièce, pique les yeux et la gorge . C'est désagréable.

N'est-ce pas ce qui nous guette si, pour des raisons injustifiables, bibliquement, nous nous éloignons de l'assemblée ? Au lieu de "briller comme des flambeaux" (Ph.2:15) avec les frères et les soeurs, nous risquons de répandre la fumée de notre insatisfaction, de nos critiques, de nos interprétations personnelles de la Bible, d'une conception erronée de la vie chrétienne.

Dans la Bible, à une exception près (Ap. 8:4), la fumée est symbole de colère (2 Sam 22:9), d'irritation (Es. 65:5), de jugement, de souffrance (Apoc.14:11 / 18:9).

QLSVB !