Voilà qui est étrange, cette femme (1 Rois 17 à 24) a vécu longtemps, elle, son fils et le prophète, sur une poignée de farine et un peu d'huile miraculeusement multipliés . Or, il faut la mort de son fils et sa réanimation pour qu'elle reconnaisse en Elie un homme de Dieu . Nous sommes très souvent tout aussi partiellement aveugles . Nous ne reconnaissons pas que c'est Dieu qui fait lever son soleil, qui fait pleuvoir, qui dispense les saisons fertiles . Nous prenons pour un dû ces grâces journalières que sont la nourriture, la santé, l'amitié, la famille . Nous trouvons cela si naturel que nous oublions de dire merci.

Faudra-t-il que Dieu nous envoie l'épreuve - cpmme à la veuve de Sarepta - pour que nous puissions enfin Le reconnaître ? Certains négligent l'action de grâces avant les repas sous prétexte que cela risque de devenir une simple habitude . Toute la vie chrétienne ne court-elle pas ce risque ?

Ce n'est pas une excuse pour devenir des ingrats . La piété commence avec l'action de grâces et c'est pour l'avoir négligée que les païens ont été livrés à la dabauche (Romains 2;21,24..).

QLSVB !